En ce beau matin du 17 Aperirel, désireux de réaliser un petit coup d'éclat, Belomen décida de se lancer à l'assaut de la milice de Brakmar, et, pour ce faire, de traverser toute la sombre cité sans se faire repérer par les miliciens infernaux rôdant dans les quartiers poussiéreux de la ville. Arthur-le-brave et Galeat dans un second temps, désireux de lui porter assistance dans cette aventure, vinrent se joindre à lui.
Après avoir traversé les landes de Sidimote nos trois Mystras parvinrent enfin aux portes de Brakmar, entourés par les fumées de souffre ocre. Un premier garde, au pont, tenta de les arrêter mais n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche avant de rejoindre le sol. Il était temps de franchir les lourdes portes...
Mais... Aussitôt la première rue franchie, quatre gardes se jetèrent sur nos trois aventuriers, leur opposant une farouche résistance. En vain. Pour cette fois encore la déesse avait offerte sa protection à nos chevaliers. Victoire... éphémère mais précieuse contre les forces de Djaul.
Des enclos vides, des paysages désolés... des failles dans le sol laissant percer quelques éclats de lave en fusion. Cité bien inhospitalière que Brakmar...
De nombreux gardes leur firent alors face, deux jeunes recrues, inoffensives, encadrées par trois solides vétérans. Doucement mais surement Galeat et Arthur-le-brave tentèrent d'en faire le tour, devancé par Belomen, parti en reconnaissance.
La Tour de Brakmar, rayonnante d'une sombre majesté presque iréelle. Belomen s'y arrêta un instant, admiratif malgré lui de l'art sombre et de la magie planant dans l'air, lourde, puissante, ennivrante presque... lorsqu'un bruit de tumulte résonna derrière lui. L'on se battait dans la rue précédente, là où il avait laissé Galeat et Arthur. La monture de ce dernier, se rebellant soudain, s'était lancée dans une cavalcade folle et s'était jetée sur les miliciens, entamant une bataille perdue d'avance. Tant pis... la milice attendrait...
--Message édité par le 17-04-08 à 11:03:31--
Belomen Adepte de la chance... avec ou sans elle... Au tranchant de ma lame je découvre la fortune des mes ennemis
